Les diabètes de type 1 et 2 sont des affections longues durées qui nécessitent un suivi régulier. Suite au dysfonctionnement du pancréas qui ne produit plus d’insuline, le corps n’est plus en mesure d’assimiler correctement les sucres ingérés, ainsi, pour bien vivre son diabète : tout est question d’équilibre. S’il est tout à fait possible de vivre normalement avec son diabète, s’assurer de son bon équilibre et sa bonne gestion constitue la garantie de limiter les complications éventuelles qui peuvent dans certains cas se révéler graves si elles ne sont pas prises en charge à temps. Ainsi, la surveillance constitue le mot d’ordre pour bien vivre son diabète et doit être assurée quotidiennement à la maison et régulièrement auprès des services médicaux.

Un suivi médical régulier indispensable

En premier lieu, le patient diabétique doit être pris charge médicalement avec un suivi régulier. Depuis le dépistage et ensuite tout au long de sa vie, le patient diabétique doit se soumettre à une surveillance médicale afin de suivre l’évolution de la maladie, s’assurer de la bonne tolérance aux soins, s’assurer de la bonne gestion de la maladie au quotidien.
La surveillance peut être assurée par le médecin généraliste dans le cadre d’un rdv trimestriel. Un suivi qui doit être complété par un suivi par un diabétologue et ophtalmologiste une fois par mois. Dans certains cas, une orientation vers un cardiologue, un néphrologue et un podologue peuvent aussi se révéler nécessaire pour une prise en charge globale de la maladie.

La visite médicale permet ainsi de réaliser un bilan clinique et biologique pour faire le point sur la gestion et l’équilibre du diabète du patient. C’est aussi un cadre de discussion privilégié pour le patient qui peut bénéficier de conseils pour mieux vivre sa maladie.

L’auto-surveillance au quotidien

Le diabète exige une prise en charge quotidienne que ce soit à travers un auto-suivi et son traitement. Le patient diabétique doit selon les cas prendre un médicament quotidien ou s’injecter de l’insuline de synthèse en cas d’insulinodéficience. Dans ce dernier cas, le patient dispose de stylo d’auto-injection pour une insuline rapide à prendre après chaque repas et une insuline lente, qui agit sur 24h. Le dosage doit être adapté en fonction du taux de sucre dans le sang du patient contrôlé.

L’auto-surveillance constitue ainsi un élément indispensable de la bonne gestion du diabète. Pour atteindre le bon équilibre et éviter une détérioration des organes qui peuvent générer des complications, il est indispensable que le patient suive une stricte discipline en matière de surveillance.

Plusieurs fois par jour, le patient diabétique doit s’assurer de son taux de sucre dans le sang grâce à un lecteur de glycémie : le patient se pique le bout du doigt pour récupérer une goutte de sang qu’il dépose sur la languette de lecture du glucomètre qui lui donne instantanément son taux de sucre. Cette précieuse information permet au patient de réagir en cas d’hypo- ou hyper-glycémie.

Outre ce suivi quotidien, le patient doit aussi vérifier régulièrement par lui-même l’état de ses pieds et ses dents qui peuvent être le signe de complications. Enfin, le contrôle alimentaire est aussi nécessaire pour permettre un bon équilibre du diabète.

Même si le terme affection de longue durée est un terme qui peut faire peur, le diabète constitue cependant une maladie qui peut être bien vécue au quotidien. Néanmoins, cela impose un suivi strict et une surveillance nécessaire. C’est en effet cette surveillance, seule, qui est la garantie de la bonne gestion de la maladie et la diminution des complications.