Suivi medical hepatite

Le virus VHC est un virus à ARN à l’origine de l’hépatite C. L’hépatite C est une maladie infectieuse touchant principalement le foie et causant des altérations des cellules hépatocytes.

Pourquoi est-il important de réaliser des dépistages de l’hépatite C ? Comment obtenir un diagnostic rapide d’infection par le VHC ?

Qu’est-ce que l’hépatite C ?

Dans 15% à 30% des cas, l’hépatite C aiguë est asymptomatique et se traite seule dans les 6 mois. Mais, pour les 70% à 85% des cas restants, la maladie devient chronique et provoque des dégâts à long terme.

L’hépatite C peut alors causer, à plus ou moins long terme une fibrose du foie, voire une cirrhose. L’hépatite C se traite particulièrement bien aujourd’hui en France, il existe notamment des vaccins préventifs, mais aussi des traitements efficaces lorsque la maladie est prise en charge.

Malheureusement, on estime aujourd’hui qu’une personne sur trois ignore qu’elle est infectée, et peut donc à son tour contaminée d’autres personnes.

Source : ameli.fr

Transmission de l’hépatite C

L’hépatite C est une maladie infectieuse essentiellement transmise par voie sanguine. Le virus VHC est détectable dans le sang 7 jours après la contamination. Les anticorps sont détectables au bout d’un mois après la contamination dans 95 % des cas.

L’hépatite se transmet lors de diverses situations de contact avec le sang d’une personne contaminée : tatouages à partir de matériel non stérile, matériel de drogue, partage d’objets de toilette (rasoir, pince à épiler) ou encore exposition au sang pour le personnel soignant.

Il existe des cas de contamination à l’hépatite C lors de relations sexuelles. Mais le pourcentage reste très faible et dans des cas bien précis.

Pourquoi se faire dépister ?

Comme vous pouvez le voir les maladies comme l’hépatite C sont des maladies facilement transmissibles. Ainsi, le dépistage régulier de votre état est un bon moyen de réduire la transmission du virus, mais également de bénéficier des soins adaptés.

Les cas d’hépatite C détectés rapidement peuvent être traités avant que les symptômes ne causent des dégâts trop important. Le dépistage permet aux malades d’être détectés et traités ce qui conduit à une guérison dans 99% des cas.

Dépistage de l’hépatite C : TROD hépatite C

Compte tenu de la situation en France, il est recommandé d’effectuer un dépistage du virus VHC en cas d’exposition au sang d’une personne. Les TROD ou Test d’Orientation Diagnostique Rapide comme le test immunochromatographique rapide d’anticorps DIAQUICK HCV Plus WB permettent de détecter rapidement la présence d’anticorps et donc la contamination au virus.

Il est possible d’effectuer le test immédiatement après le prélèvement des échantillons, le test en lui-même donne un résultat dans les 15 min à partir d’une goutte de sang.

Le test doit être effectué à partir de sang total (prélevé par voie intraveineuse), de sérum ou de plasma. Séparer le sérum ou le plasma le plus tôt possible pour éviter l’hémolyse. Seuls les échantillons clairs et non hémolysés peuvent être utilisés.

Le DIAQUICK HCV Plus WB est destiné uniquement au diagnostic in vitro. Le test peut être utilisé pour la détection des anticorps anti-VHC dans les échantillons de sang total, de sérum ou de plasma. Le DIAQUICK HCV Plus WB n’indique que la présence d’anticorps anti-VHC dans l’échantillon et n’est pas à prendre comme seul critère pour le diagnostic de l’infection par le virus de l’hépatite C.

Le résultat doit être interprété par un professionnel de santé. Si le test est négatif, il est souvent recommandé d’effectuer un second test dans les 3 mois pour garantir le résultat. Un test peut revenir positif dans le cas d’une vaccination antérieure pour le virus de l’hépatite C compte tenu de la présence d’anticorps.

Aximed France, spécialiste des Dispositifs Médicaux de Diagnostic In Vitro propose à la vente pour les professionnels de santé les tests rapides DIAQUICK HCV Plus WB. Ces tests ont d’ailleurs étaient sélectionnés par UniHa pour le choix des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro de l’hépatite C.